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En comparaison avec d’autres épreuves comme le baccalauréat, où le taux d’échec est de moins de 5 %, il est facile de conclure que les questions de l’épreuve théorique générale (ETG) sont particulièrement difficiles. Et tant mieux, car conduire un véhicule et notamment avec des passagers implique de lourdes responsabilités.
Néanmoins, avec WIZBII Drive, nous avons décidé de vous donner quelques astuces afin de déjouer les pièges les plus courants à cet examen. Découvrez quelles sont les questions du code de la route.
Tout sur l’ETG ?
Qu’est-ce que l’ETG ?
En France, avant d’obtenir l’un des différents permis de conduire existants (A1, A2, moto, BE, CE-C1E, D-D1, DE et Poids lourd), il est nécessaire de réussir l’épreuve théorique générale ou « code » comme de nombreuses personnes le nomment.
Cet examen accessible dès 15 ans a pour but de tester les connaissances, la logique et le sens de l’observation des futurs conducteurs.
Comment se déroule l’ETG ?
Après avoir suivi une formation théorique seuls (candidat libre) ou dans une auto-école, les candidats doivent se présenter dans l’un des nombreux centres d’examens qui existent en France.
Pendant une demi-heure, à l’aide d’une tablette et d’un casque audio, ils disposent de 20 secondes à chaque fois pour trouver la ou les bonnes réponses à une série de 40 questions.
Ces questions sont issues d’une base de données de 1000 questions prévues par le législateur. Ces questions portent sur les thématiques du Code de la route comme :
- la circulation routière, la route,
- le conducteur et les autres usagers,
- les premiers secours,
- la mécanique et les équipements,
- etc.
À chaque question, le candidat dispose de 20 secondes pour sélectionner la ou les bonnes réponses sur la tablette.
Pour réussir l’épreuve, il doit répondre correctement au minimum à 35 questions.
Il disposera ensuite de cinq ans pour se présenter et réussir l’épreuve pratique (la conduite) pour enfin obtenir le précieux sésame : le papier rose.
Pourquoi les questions du code sont-elles difficiles ?
Comme nous l’avons déjà évoqué précédemment, la conduite d’un véhicule implique non seulement un sens des responsabilités important, mais implique également une vigilance, une attention, une concentration et un sens de l’observation à chaque instant.
Pour mesurer ces qualités chez les futurs conducteurs, les concepteurs des questions ont décidé d’inclure un certain nombre de questions difficiles. Non pas pour piéger les candidats, mais plutôt pour leur faire comprendre que le moindre détail peut être important.
Voici les questions auxquelles il faut prêter une attention particulière.
L’élément perturbateur
En premier lieu, les questions peuvent paraître simples. En réalité, elles invitent le candidat à être vigilant et à réfléchir plus longuement pour comprendre la situation et rechercher ce qui ne va pas.
En effet, pour répondre correctement à certaines questions, le candidat devra regarder attentivement le second plan, les rétroviseurs, le comportement des autres usagers de la route (moto, piétons, véhicules) à la recherche d’une situation ou d’un élément qui peut ou qui va perturber l’action du conducteur.
Il peut s’agir notamment de :
- une voiture qui a mis son clignotant pour manifester son changement de direction,
- un vélo ou une moto qui réalise un dépassement par la droite,
- un feu orange et une voiture qui peut à tout instant percuter le véhicule,
- un panneau de signalisation (vitesse, priorité)
- les indications météorologiques,
- etc.
Si le candidat venait à manquer cette information essentielle, il se tromperait à coup sûr.
L’obligation et la possibilité
Réussir l’ETG ne passe pas uniquement par une connaissance approfondie et un apprentissage par cœur du Code de la Route.
Certaines questions font appel non seulement à la logique des candidats, mais aussi à leur compréhension du français et à la lecture précise de la question.
En effet, plusieurs questions sont difficiles, car elles comportent dans leurs énoncés le verbe « pouvoir » ou le verbe « devoir » et invitent donc le candidat à bien différencier une obligation d’une possibilité.
Pour les questions qui commencent par « dans cette situation, je peux », le candidat doit répondre en indiquant toutes les solutions possibles et autorisées par le Code de la Route.
La présence du panneau de limitation de vitesse 130 sur une autoroute vous permet en tant que jeune conducteur de rouler à 90 km/h, à 100 km/h et jusqu’à 110 km/h en absence de pluie.
Pour les questions qui commencent par « dans cette situation, je dois » le candidat doit se prononcer uniquement sur les options que le Code de la route impose.
La présence du panneau B44 impose au conducteur, en présence de neige, d’équiper ses chaînes ou ses chaussettes à neige.
Les questions doubles
Dans certains cas, le candidat pourra être confronté aux questions « doubles », autrement dit celles qui se présentent en deux parties.
La difficulté est alors la suivante : dans certains cas, le candidat doit traiter les deux questions en leur globalité, tandis que dans d’autres, il faut les traiter de manière indépendante.
L’autre particularité de ces questions est qu’aucun demi-point n’est attribué. Il faut donc répondre comme il le faut aux deux questions pour obtenir le point.
Le piège de « l’écoconduite »
Enfin, le dernier cas qui donne des sueurs froides aux candidats concerne l’écoconduite.
En effet, quelques questions mettent en évidence une situation particulièrement dangereuse où la solution la plus évidente sera de freiner ou de changer de voie.
Toutefois, il peut avoir également une solution alternative invitant le candidat à adopter une conduite souple, économique et écologique en anticipant le danger ou en utilisant le frein moteur au lieu de la pédale.
Allez plus loin dans l'apprentissage : Quelles sont les questions du code de la route ?