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En quoi consiste l’ETG ?
L’épreuve théorique générale est la première étape dans l’obtention des différents permis de conduire en France (A1, A2, moto, BE, CE-C1E, D-D1, DE et Poids lourd).
Lors de cet examen, les candidats sont équipés d’une tablette et d’un casque audio.
Ils doivent répondre à une série de 40 questions portant sur les différentes thématiques du Code de la route comme la circulation routière, le conducteur, la route, les autres usagers, les notions diverses, les premiers secours, prendre et quitter son véhicule, la mécanique et les équipements, la sécurité du passager et du véhicule, ainsi que l’environnement.
Pour chaque question, le candidat dispose de 20 secondes pour sélectionner la ou les bonnes réponses sur la tablette.
Pour réussir l’épreuve, il doit répondre juste à au moins 35 questions.
Quelles sont les questions pièges du Code de la route ?
Parmi les questions, régulièrement, les concepteurs des tests mettent à rude épreuve les candidats en les confrontant aux fameuses « questions pièges ».
Voici une sélection des situations les plus fréquentes et comment faire pour les éviter.
La recherche de « l’élément perturbateur »
Tout d’abord, certaines questions peuvent paraître simples au premier abord.
En réalité, elles demandent au candidat une vigilance et un temps de réflexion plus important.
En effet, quelques fois, le candidat doit rechercher dans l’image proposée une situation ou un élément perturbateur décisif.
Il peut se trouver au second plan, à l’arrière du véhicule, dans le rétroviseur intérieur ou sur l’un des rétroviseurs extérieurs.
Il faut donc prêter une attention particulière à certaines situations comme :
- Une voiture qui actionne un clignotant et manifeste sa volonté de changer de direction ou de s’engager,
- Un vélo qui dépasse la voiture sur la droite,
- Un feu orange et une voiture à l’arrière « qui colle trop »,
- Un panneau de signalisation,
- Des indications sur la météo comme une manche à air,
- La présence d’une ligne continue,
- Etc.
L’existence de cet élément perturbateur doit donc être repérée par le candidat afin de le mettre sur la bonne voie pour répondre à la question.
S’il ne remarque pas ce détail, il pourrait passer à côté de la question.
La différenciation entre une obligation et une possibilité
La réussite à l’épreuve théorique générale n’est pas uniquement basée sur un apprentissage par cœur ou sur la logique.
En effet, parfois les séries de 40 questions comprennent d’autres pièges.
C’est le cas notamment des questions commençant par : « dans cette situation, je peux… » ou « dans cette situation, je dois… ».
Et pour cause, le candidat doit être en mesure de bien distinguer « la possibilité » de « l’obligation ».
Lorsqu’on vous demande ce que vous pouvez faire, il faut répondre en donnant toutes les options autorisées par le Code de la route et possibles selon la situation.
En revanche, lorsqu’on vous demande ce que vous devez faire, il faut sélectionner uniquement les options obligatoires que le Code de la route impose.
Les questions doubles
L’autre type de pièges particulièrement fréquent est celui qui concerne les questions « doubles ».
Ces questions n’ont pas forcément une difficulté élevée, mais le candidat doit prêter une attention particulière.
En effet, dans certains cas, il est nécessaire de prendre les questions en leur globalité. Tandis que dans d’autres situations, les questions doivent être prises de manière indépendante pour trouver les bonnes réponses.
Il n’y a pas de demi-point attribué, le candidat doit répondre correctement aux deux parties pour obtenir le point.
Le piège de « l'éco-conduite »
L’éco-conduite équivaut à adopter une conduite souple, économique et écologique pour le bien de l’environnement et également du portemonnaie.
Aujourd’hui, il existe de plus en plus de questions demandant au candidat de prendre en considération ce point pour répondre.
Cela concerne notamment les questions où le candidat est confronté à une situation particulièrement difficile où le réflexe sera de freiner ou de changer de voie.
Néanmoins, il peut exister une solution alternative invitant le candidat à conserver son rythme, anticiper un danger ou encore adapter sa vitesse en utilisant le frein moteur au lieu de la pédale de frein.