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Toutefois, avec un taux de réussite de 57,5 %, il est très compliqué de réussir la première étape en vue de l’obtention du permis de conduire : l’épreuve théorique générale (ETG) ou, comme de nombreuses personnes la surnomment, « le code ».
C’est pourquoi, avec WIZBII Drive, nous avons décidé de parler des méthodes pour apprendre efficacement le Code de la route.
En quoi consiste l’ETG ?
L’ancêtre du code ou de « l’épreuve théorique générale » (ETG) existe depuis 1922.
Un avis favorable à cet examen est la condition pour obtenir le permis de conduire, et ce, peu importe la catégorie de véhicule que l’on s’apprête à conduire.
Depuis 2016, l’ETG est organisé principalement par des organismes privés agréés par l’État, dont la Poste, Pearson Vue, le Bureau Veritas, SGS ou encore Dekra.
Lors de cette épreuve, le candidat est équipé d’une tablette et d’un casque audio. Pendant une demi-heure, il va enchaîner quarante questions. Il dispose à chaque fois de 20 secondes pour sélectionner la ou les bonnes réponses.
Pour réussir l’ETG, le candidat doit répondre correctement à au moins 35 questions. En cas de succès, il disposera d’un délai de 5 ans pour se présenter à l’épreuve pratique du Code de la route.
Comment apprendre le Code de la route ?
Connaître les différentes thématiques abordées
Le premier réflexe pour réussir l’ETG consiste à connaître les 10 thématiques prévues par le législateur.
En effet, lors de l’examen, les 40 questions auxquelles le candidat est confronté proviennent d’une base de données qui en contient 1000.
Il faut savoir que les questions sont sélectionnées de manière aléatoire et varient d’une session d’examen à un autre, d’un organisme à un autre et même d’une ville à une autre. En revanche, toutes sont issues des 10 thématiques prévues par la Directive 2006/126 du 20 décembre 2006 relative au permis de conduire et correspondent plus ou moins aux 11 thématiques présentes sur le site de la sécurité routière (arrêt et stationnement, croisement et dépassement économie et écoconduite, règles de priorités, règles de circulation, signalisation, tunnels et passages à niveau, visibilité et éclairage, usagers, partage de l’espace public et prise de conscience des risques).
Quelles sont les thématiques abordées ?
La directive a pour vocation d’uniformiser l’ETG au niveau européen et a prévu une répartition des questions autour des thématiques suivantes :
- La circulation routière. C'est-à-dire savoir la signification des panneaux de signalisation, différencier les lignes présentes sur la route, connaître les priorités de circulation, les dépassements, etc.
- La route et les conditions de circulation, prendre en compte les aléas comme la nuit, les intempéries, les zones dangereuses, etc.
- Le conducteur et l’impact de certaines substances sur la conduite, dont les médicaments, l’alcool ou les stupéfiants.
- Les autres usagers de la route. Il s’agit de prendre connaissance des risques spécifiques aux catégories d’usagers les plus vulnérables tels que les enfants, les piétons, les cyclistes et les personnes à mobilité réduite.
- La réglementation générale et diverse, notamment sur les documents administratifs liés à l’utilisation du véhicule, les gestes à respecter en cas d’accident, etc.
- Les précautions nécessaires à prendre en quittant le véhicule.
- Les éléments mécaniques liés à la sécurité de la conduite. Il s’agit, par exemple, de pouvoir détecter les défectuosités les plus courantes sur les pneus, les feux et clignotants, le système d’échappement, etc.
- Les équipements de sécurité des véhicules.
- Les règles d’utilisation du véhicule en relation avec le respect de l’environnement (écoconduite).
Multiplier les supports d’apprentissage
Comme le rappelle la sécurité routière, pour réussir l’ETG, il ne suffit pas d’apprendre par cœur le Code et d’appliquer à la lettre les règles, il faut également comprendre la légitimité de ces normes.
C’est pourquoi il est recommandé de diversifier les supports d’apprentissage. Il est vivement conseillé de d'apprendre le code de la route de chez soi.
En parallèle des cours et des entraînements proposés par l’auto-école, il peut être intéressant de :
- Utiliser les livres spécialisés dans l’apprentissage du Code de la route. Il existe deux grands classiques, à savoir les manuels « Code Rousseau » et « le Code de la route pour les nuls » (Editions First).
- S’appuyer sur les cours en ligne présents sur nombreux sites internet ou dans les plateformes de streaming comme YouTube ou Dailymotion. À savoir que cette option permet également de s'entraîner pour la réussite de l’épreuve pratique (la conduite).
- Réaliser régulièrement les cas pratiques proposés dans les livres, les sites internet ou les vidéos en ligne.
Enfin, pour les personnes qui utilisent leur smartphone, WIZBII Money recommande de télécharger les applications disponibles sur le Play Store (Android) ou l’App Store (iOs).
En effet, il existe plusieurs applis gratuites et payantes qui facilitent l’apprentissage du Code de la route, et ce, pour plusieurs raisons :
- le candidat est confronté à des conditions similaires à celles du jour de l’examen (tablette + casque audio),
- les applications proposent des cours, des questionnaires généraux ou des questionnaires spécifiques à une thématique,
- certaines applications conservent en mémoire les résultats obtenus, afin de réaliser des statistiques par jour ou par thématique. L’utilisateur peut ainsi suivre en temps réel sa progression et connaître ses lacunes.
Connaître les « questions pièges »
Enfin, pour apprendre efficacement le Code de la route, il faut avoir connaissance des questions qui peuvent déstabiliser le candidat le jour de l’examen.
Il s’agit notamment des questions :
- qui impliquent la recherche d’un élément perturbateur,
- qui demandent de différencier une permission d’une obligation,
- qui sont en deux parties.